2
C’est le nombre moyen d’élèves par classe touché par le harcèlement scolaire.
Santé
Publié le
Depuis 2017, en France, la lutte contre le harcèlement à l’école a été constamment renforcée. La loi du 2 mars 2022 a créé un délit de harcèlement scolaire et a permis le déploiement du programme de prévention et de lutte contre le harcèlement (pHARe). Il est devenu obligatoire dans les écoles et les collèges publics depuis la rentrée 2022 et étendu aux lycées publics à la rentrée 2023. À la rentrée 2023, le décret du 16 août 2023 est applicable et permet de changer d’école un enfant dit « harceleur » ou « intimidateur ».
C’est le nombre moyen d’élèves par classe touché par le harcèlement scolaire.
De tentatives de suicide chez les jeunes de moins de 15 ans au cours des dix dernières années.
Des collégiens déclarent s’être sentis harcelés au cours d’une année scolaire.
a été victime d’au moins un acte de cyber-violence de façon répétée.
Ici, au Grand Chalon, les actions de prévention ont été déployées dès 2021 avec le projet « Non au harcèlement ». Au départ, l’objectif était de toucher les collégiens et de leur faire prendre conscience des risques du harcèlement et de ses conséquences.
Très vite, les enseignants et tous les encadrants de jeunes adolescents se sont mobilisés pour mieux connaitre et appréhender les situations de harcèlement. « C’est important de libérer la parole des enfants. Mais il faut être en capacité de la recevoir. » explique Sébastien Martin, Président du Grand Chalon.
Des partenaires comme Zoom, le réseau de transport du Grand Chalon et l’équipe de basket professionnelle l’Elan Chalon s’impliquent dans le mouvement et développent leurs propres actions. Au « Chalon School Games », 800 élèves de CM2 ont été invités pour participer à des ateliers de prévention sur le « respect », et le « bien vivre ensemble ».
En 2023, les équipes de l’Espace santé prévention du Grand Chalon ont intégré l’équipe ressource du programme pHARe de l’Éducation Nationale. Elles accompagnent des classes et interviennent aussi auprès des directeurs d’écoles et de leurs équipes éducatives. 250 enseignants sont concernés, de la maternelle jusqu’aux établissements d’enseignement supérieur.
Les équipes du Grand Chalon accompagnent également les communes pour la mise en place de projets adaptés à leurs besoins et problématiques rencontrés (établissements scolaires, foyers éducatifs, structures pour personnes en situation de handicap).
Le Grand Chalon agrandit son champ d’actions. « Il faut que les enfants puissent se livrer mais il est impératif de s’assurer qu’il y ai une prise en charge.» insiste Annie Lombard, Vice-Présidente en charge des solidarités et de la santé.
Dès lors, les équipes de l’Espace santé prévention du Grand Chalon se chargent de résoudre les situations de harcèlement détectées sur chacune de leurs interventions
Il faut que les enfants puissent se livrer mais il est impératif de s’assurer qu’il y ai une prise en charge.
En parallèle, la mobilisation continue de s’élargir sur le territoire. La Police nationale et Zoom, le réseau de transport du Grand Chalon s’associent pour intervenir dans les 9 collèges du territoire (Saint-Rémy, Châtenoy-le-Royal, Saint-Marcel et Chalon-sur-Saône). Ils évoquent avec les jeunes collégiens le respect, la bienveillance et parlent de cyberharcèlement. « Le harcèlement scolaire ne s’arrête pas à la porte des collèges, des lycées ou des écoles. Il est parfois pire dans les bus, en périscolaire ou dans sur internet ! Il est important que l’ensemble des acteurs se mobilisent. »
Ensemble avec le Grand Chalon, les partenaires du programme ‘NON au harcèlement’
En 2024, le Grand Chalon intensifiera encore son action. Des formations sur la méthode de préoccupation partagée sera proposé aux encadrants de mineurs et aux jeunes relais en classe de 4è. Pour l’automne 2024, un procès fictif sous forme de représentation théâtral participative est en cours de création. « Ensemble combattons le harcèlement scolaire, soyons veilleurs, soyons tous acteurs. » conclue Sébastien Martin.
Ce projet « Non au harcèlement » est financé par le Contrat de Ville 2023 – 2025