Aider quelqu’un qui ne va pas bien, ça s’apprend. Le Grand Chalon met en place des sessions de formations aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) pour acquérir les bons réflexes.
Ces formations sont inspirées du modèle australien créé il y a une vingtaine d’années. En France, les préjugés restent ancrés malgré les efforts de prévention et l’annonce du gouvernement d’ériger la santé mentale, en Grande cause nationale pour l’année 2025.
Le psychologue du Grand Chalon assure les formations PSSM
Mise en place dans le cadre de son Conseil Local en Santé Mentale du Grand Chalon, cette formation est animée par Julien Fourcade, psychologue du Point Écoute de l’Espace Santé Prévention.
« Nous avions constaté une forte demande parmi les professionnels. Or c’est un cycle de formation qui est assez coûteux. Le Grand Chalon a donc choisi de financer ma formation en 2024 pour que je puisse à mon tour la dispenser aux agents et à tous ceux qui en exprimaient le besoin ».
Apprendre à faire face aux situations mentales complexes
De nombreux professionnels font face à des situations impliquant agressivité, troubles anxieux ou crises psychotiques. L’objectif des PSSM est d’améliorer leurs connaissances sur les troubles psychiques, développer l’écoute et leur capacité à gérer les comportements agressifs.
“Il s’agit d’une formation de secouriste en santé mentale. Pas une formation de professionnel de santé”
Une première session de formation PSSM qui a répondu aux attentes
Une quinzaine d’agents du Grand Chalon et de la Ville de Chalon-sur-Saône étaient présents durant les deux jours de formation. Au terme de la 1ère journée, les participants se disaient très satisfaits à l’image de Sophie et Sandrine assistantes sociales du CCAS de la Ville de Chalon-sur-Saône.
« Je suis en contact avec du public en situation de précarité qui rencontres des difficultés pour différentes raisons (parcours de vie, addiction, etc). Cette formation permet de nous adapter aux évolutions des troubles psychiques et nous donnent accès à de nouvelles ressources culturelles et bibliographiques. » Sophie
« Cette formation rassure et nous permet de valider nos pratiques, comme l’empathie et la bienveillance. Plus les gens seront formés, plus ils ont les bons réflexes pour réagir et moins les personnes souffrant de ces troubles sont stigmatisées. » Sandrine
Cette formation est ouverte à tous : professionnels ou particuliers. Néanmoins, il faudra attendre 2026 pour suivre ces formations : les sessions de 2025 sont complètes.
